15 janvier 2017 - lloir

La fable du corbeau et du renard revisitée

A monsieur Jean de La Fontaine : PARDON.

 

Le maître et la maîtresse

Maître Lilian, sur sa chaise à roulettes, tenait dans sa main un document.

Maîtresse Dominique, par l’envie de le lire, lui tint à peu près ce langage :

  • Belle journée cher collègue, vous êtes vraiment intelligent, vous ressemblez à Louis XVI. Sans mentir, si votre lecture ressemble à votre esprit, vos élèves doivent être très futés.

A ces paroles si soutenues, maître Lilian se sentit fou de joie, et pour montrer sa finesse d’esprit, lâcha le document et prit un cahier de lecture. Maîtresse Dominique s’en saisit et dit :

  • Mon cher, savez-vous que penser être intelligent et l’être réellement n’est pas la même chose…

                                                                                                                                                     Jean de L’Adèle.

Le Koala et le Panda

Maître Panda, dans une ruine caché, tenait dans ses pattes une branche d’eucalyptus. Maître Koala, par l’odeur alléchée vint vers lui et dit :

  • Vos taches sont si belles ainsi que vos oreilles d’ourson. Quel dommage que vos pets soient si malodorants.

Maître Panda, à l’oreille indignée, lâcha la branche pour se frotter le derrière en criant :

  • Espèce de koala mal élevé !

Maître Koala s’en saisit et dit :

  • Mon petit Pampan, sachez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute !

Puis il partit en riant.

                                                                                                                                              Jean de La Marine.

Némo et la Baleine

Maître Némo, dans une anémone caché, tenait dans sa bouche une petite crevette grise.

Madame Baleine, par ses fanons attirée, lui tint à peu près ce langage soutenu :

  • Oh, bonjour monsieur Némo, que vous êtes orange, que vous me semblez beau. Sans mentir, si vos écailles oranges se rapportent à votre tête, vous êtes le phénix des hôtes de ces océans.

A ces mots, Némo se sentit le plus beau, et pour montrer ses belles couleurs, il ouvrit une large bouche et laissa tomber son krill.

La baleine s’en saisit et dit d’un ton habile :

  • Mon petit poisson, apprenez que tout flatteur vit au dépens de celui qui l’écoute, cette leçon vaut bien du krill sans doute !

Némo, honteux et dégouté, jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

                                                                                                                                            Inès de La Fontaine.

Le Corbac et le Goupil

Maître Corbac, sur un gradin perché, tenait dans son bec un ticket de tiercé.

Maître Goupil, par l’odeur du blé, lui tint à peu près ces paroles rusées :

  • Hé, ça fait un bail, vieux corbac ! T’es blindé avec ton tiercé, que t’as du bol !

    Sans mytho, si ta chance se rapporte à ta classe, tu remporteras le pactole !

A ces mots, le corbac ne se sent pas de joie, il ouvre un large bec et laisse tomber ses tickets. Le goupil les choppe et dit :

  • Mon pote, comprends que je n’ai plus d’argent, cette leçon vaut bien du pognon, sans doute !

Le corbac confus et rageur, jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

                                                                                                                                        Jean de La Aimedéhair.

17 décembre 2016 - lloir

Tiens voilà du Pommard !

Notre classe participera à une rencontre « chants de la Grande guerre », à Beaune, le 27 juin prochain.

Cette rencontre s’intègre dans un vaste projet mené sur quatre ans, pour célébrer le centenaire de la première guerre mondiale et pour s’inscrire dans le devoir de mémoire.

Nous avons donc composé une chanson (sur l’air du chant de la Légion étrangère : « Tiens, voilà du boudin. »)

 

Tiens, voilà du Pommard, voilà du Pommard, voilà du Pommard,

Pour les Alsaciens mais aussi les Lorrains,

Les Beaunois, y en a plus, X2

Parce qu’on a tout bu.

Les Beaunois y en a plus, X2

On vous a bien eu !

Tiens, voilà les Allemands, et les Italiens et les Autrichiens,

Il nous faudra du temps pour les arrêter.

Paris est à sauver, Paris est à sauver,

Faut les repousser,

On fera des tranchées, on fera des tranchées

Pour se protéger.

Moi, je fais du boudin, je fais du boudin, je fais du boudin,

Mobilisation, au revoir ma maison

Cette guerre, j’en ai marre X2

Ah, ils m’ont bien eu.

Ça devait être rapide, Noël à la maison

ça sera  bien plus long !

J’ai tué un Allemand, il avait 16 ans, encore un enfant,

je regarde ses boucles blondes et ses yeux bleus,

A 16 ans abattu, l’avenir, y en a plus,

C’est la mort ici.

Il me rappelle mon fils, tous deux ont le même âge

Pitié, quel carnage.

C’est l’enfer de Verdun, en mille neuf cent-seize, et voilà Pétain,

Il faut attaquer, et toujours attaquer

Une terrible pluie d’obus X2

S’abat sur Douaumont

Baïonnettes au canon, baïonnettes au canon

Tombent sur les Poilus

Tiens, les Américains, 1917, et les Canadiens,

Ce sont nos alliés et ils viennent nous aider

Freedom ou liberté, X2

On va t’retrouver

Mutineries terminées, X2

On est rassuré.

Ouf, c’est le 11 novembre, mille neuf cent-dix-huit, je rentre au village,

Adieu mon fusil, c’était la der des der,

Les guerres, on n’en veut plus X2

On nous a bien eu.

On veut des années folles X2

Adieu les obus.

4 mai 2016 - erun

Question pour un champion d’Histoire

Voici le fruit du travail réalisé en Histoire avec les élèves de CE2-CM1-CM2.

Les exercices sur Learning Apps ont été créés par les élèves à partir des connaissances acquises sur des personnages historiques, des vidéos filmées en classe et de recherches sur Wikipédia (pour les images).

Avant de tester vos connaissances, regardez la vidéo de notre Question pour un champion d’Histoire car elle contient une grande partie des réponses.

Maintenant cliquez sur l’image ci-dessous pour accéder aux applis !

matrice_histoire