5 octobre 2021 - lloir

La visite de la cuverie de M et Mme Virely-Rougeot

 

Vendredi dernier, notre classe a eu le plaisir de découvrir une très belle cuverie. Sans dégustation bien sûr !!

Les élèves sont maintenant incollables sur la fermentation alcoolique…

17 décembre 2019 - lloir

Notre conte Africain (suite)

Voici notre conte africain, en entier. Attention aux âmes sensibles, certains élèves ont décidé qu’il finirait mal…

Il y a bien longtemps, en Afrique, près du fleuve Congo, un springbok vivait à proximité d’un village nommé Angouroute, qui signifie, en vieux dialecte local, huttes loin de la route. Ce village était bordé par le majestueux fleuve. Ce springbok, qui s’appelait Bakou et qui avait une robe marron clair avec des taches foncées ainsi que quelques longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande, adorait aller gambader dans la savane alentour. Malheureusement, celle-ci était infestée de nombreux prédateurs dont le petit-déjeuner préféré était une cuisse de gazelle.

Par chance, notre héros était protégé de ces terribles animaux par une jolie petite blonde qui avait les cheveux courts et une discrète frange. C’était une fée qui, depuis sa tendre enfance adorait les springboks. En effet, ces derniers lui faisaient penser à des licornes. Elle répondait au doux nom de Jeanne D’rac. Sa voix était si chantante que même les oiseaux siffleurs du fleuve s’immobilisaient quand elle parlait. Parfois, quand elle était très fatiguée, il lui arrivait d’entendre des voix.

Cette charmante petite fée et Bakou aimaient se promener sur les berges du fleuve au crépuscule. Pourtant, ils savaient que le redoutable Souba, un crocodile de sept mètres de long, était à l’affût de la moindre proie passant un peu trop près de ses puissantes mâchoires. En plus, il y avait de nombreux panneaux tout au long de la rive qui indiquaient très clairement «  waka waka bilibo shakira » , qui signifie, comme vous l’aurez sans doute deviné : danger de mort.

Une nuit d’été, Jeanne D’rac fut réveillée en sursaut par d’horribles cris provenant de la savane, près du fleuve. Elle bondit hors de son lit sans même prendre soin de son doudou-licorne en poils de chèvres qui tomba au sol. En effet, Jeanne n’avait qu’une hâte, rejoindre au plus vite les rives dangereuses du Congo pour s’assurer que Bakou n’était pas en danger. En chemin, elle croisa Snif-Snif, un petit cochon qui somnolait derrière un buisson. Elle lui demanda s’il n’avait pas vu son springbok adoré. Snif-Snif lui répondit un étrange « c’est pas nous, c’est pas nous » avant de se rendormir profondément. Furieuse, Jeanne se promit qu’un jour, elle en ferait du saucisson.

Au même instant, tout s’accéléra. A peine, eut-elle entendu des bruits de pas qu’elle était encerclée par les féroces animaux de la savane. A quelques mètres de là, elle pouvait apercevoir des traces de sang au sol tandis que la longue queue de Souba disparaissait dans les eaux sombres et profondes du fleuve. Était-ce le sang de Bakou ? Les prédateurs de la savane et le crocodile étaient-ils alliés ?

Elle n’eut pas le temps de répondre à ses questions : les monstres affamés se rapprochaient d’elle en salivant. Alors, elle ferma les yeux et pensa à quelque chose de joyeux.

C’est-à-dire à des écureuils, des lapins et des petites licornes. Puis elle ouvrit les yeux et chanta de sa douce voix mélodieuse. Au même instant, les prédateurs se transformèrent en d’inoffensifs écureuils, lapins et licornes… Puis elle s’approcha du sang, réfléchit quelques secondes et elle observa les eaux noires du fleuve. Elle imaginait Bakou s’étant fait dévorer sous l’eau par un monstre aux dents acérées. Quelle horrible fin ! Elle referma ses yeux d’où tombaient des perles de larmes. C’est le moment que choisit le terrible crocodile pour surgir du fleuve, la gueule grande ouverte. Snif-Snif, qui n’avait pas dû retrouver le sommeil avec tout ce vacarme nocturne, bondit et eut juste le temps de pousser Jeanne avant que des dents pointues ne se referment sur sa tête, puis d’une deuxième bouchée, sur son corps ! La fée, horrifiée fit quelques pas en arrière et s’éloigna de la rive. Souba en profita pour replonger. Complètement déboussolée, elle courut jusqu’à sa hutte à l’entrée du village. Et c’est là qu’elle aperçut Bakou. Il était blessé et à bout de force. Elle pansa ses plaies et l’allongea chez elle.

Le lendemain, il lui raconta que Souba l’avait attrapé en lui mordant la cuisse et l’avait tiré jusqu’à l’eau pour l’y engloutir. Heureusement, des cris avaient retenti dans la savane, ceux-là mêmes qui avaient réveillé Jeanne. C’étaient ceux du petit cochon qui avait dû faire un cauchemar. Surpris, Souba avait lâché sa prise, et Bakou avait rampé loin de sa gueule. Puis il avait réussi à rejoindre le village. 

Quelques jours après, ses plaies s’infectèrent et il mourut. Alors, Jeanne D’rac le fit enterrer sous un grand baobab. Elle décida ensuite de migrer en France pour devenir bergère…

Elle ne se maria pas et eut beaucoup de petits moutons !

7 décembre 2019 - lloir

Notre conte africain première partie

Nous participons à la création d’un recueil de contes avec les classes qui étaient présentes à la coupe du monde des enfants de balle ovale. Nous devions choisir comme héros le personnage qui illustrait notre panneau lors de  cette compétition.  Il s’agit donc du  springbok, la gazelle sauteuse emblème de l’équipe de rugby sud-africaine.

Un ouvrage sera prochainement imprimé par les élèves du  GRETA de Beaune, avec les noms de tous nos écrivains en herbe.   En exclusivité, voici donc notre première partie, celle où on « plante » le décor…

Il y a bien longtemps, en Afrique, près du fleuve Congo, un springbok vivait près d’un village nommé Angouroute, qui signifie, en vieux dialecte local, huttes loin de la route. Ce village était bordé par le majestueux fleuve. Le springbok, qui s’appelait Bakou et qui avait une robe marron clair avec des taches foncées ainsi que quelques longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande, adorait aller gambader dans la savane alentour. Malheureusement, celle-ci était infestée de nombreux prédateurs dont le petit déjeuner préféré était une cuisse de gazelle.

Par chance, notre héros était protégé de ces terribles prédateurs par une jolie petite blonde qui avait les cheveux courts et une discrète frange. C’était une fée qui adorait les springboks et les licornes. Elle répondait au doux nom de Jeanne D’rac. Sa voix était si chantante que même les oiseaux siffleurs du fleuve s’immobilisaient quand elle parlait. Parfois, quand elle était très fatiguée, il lui arrivait d’entendre des voix.

Cette charmante petite fée et Bakou aimaient se promener sur les berges du fleuve au crépuscule. Pourtant, ils savaient que le redoutable Souba, un crocodile de sept mètres de long, était à l’affût de la moindre proie passant un peu trop près de ses puissantes mâchoires. En plus, il y avait de nombreux panneaux tout au long de la rive qui indiquaient très clairement «  waka waka bilibo shakira » , qui signifie, mais vous l’aurez sans doute deviné : danger de mort.

27 juin 2019 - ele-pommard-21

Le lièvre et la tortue

En APC, un groupe d’élèves ( CP CE1 CE2) a travaillé sur la réécriture de la célèbre fable de La Fontaine.

Trois CP CE1 ont mis en voix le texte.

Les décors ont été peints par les enfants aidés de leurs camarades de classe.

Les enfants ont ensuite découvert les robots et leur programmation.

Est arrivée enfin la phase de tournage !

Sandrine Maret, notre enseignante référente au numérique est venue nous aider pour cette réalisation et a terminé le projet par le montage vidéo.

Un grand merci à elle !

Un grand bravo aux élèves pour ce projet de fin d’année !

13 juin 2019 - lloir

Première guerre mondiale

M Jean-Luc Jondot (président de l’historial de l’amitié franco-américaine de Beaune, musée du camp américain) et M Alain Angelone nous ont montrés et expliqués tout le matériel que les poilus avaient sur le dos ( 30 kg.)                   Ils nous ont rappelés les difficiles conditions de vie dans les tranchées tout en précisant le devoir de mémoire qu’il nous faut cultiver pour ne plus jamais se retrouver en conflit. Les anecdotes que les élèves ont retenues :

  • les poilus avaient leur ration de viande (du corneed beef) dans des boîtes de conserve qu’ils ouvraient avec un des premiers ouvre-boîte fabriqué par l’usine Le Singe. D’où l’expression, ils mangeaient « du singe » !
  • les généraux qui avaient été mal inspirés étaient envoyés dans la bureaucratie militaire de Limoges. L’armée se débarrassait ainsi d’eux sans trop faire de vague. Ils étaient donc « limogés » !

Pour finir, M Jondot nous a demandés de lire deux lettres poignantes de son arrière-grand-père, poilu. Puis les élèves ont lu les noms gravés dans le monument aux morts reconnaissant ainsi des noms du village.

 

28 avril 2018 - lloir

Abécédaire des poilus

Notre abécédaire des poilus a été publié. Vous pouvez le commander  (10 euros),  en classe.

Il s’agit du livre écrit par les élèves de Ce2/CM des écoles beaunoises et alentour. Notre classe a rédigé un dialogue entre deux poilus juste avant une offensive en 1915, dans la Marne.  Notre objectif était de faire découvrir l’argot des tranchées.

21 janvier 2018 - lloir

Ecrire un livre sur la première guerre mondiale

Une douzaine de classes beaunoises et alentours et notre classe participent à un projet d’écriture d’un livre, qui sera édité, sur le conflit 1914-1918 (couverture ci-dessus.) Il s’agit d’un abécédaire. Notre classe a la lettre D comme dictionnaire des poilus, à savoir l’argot des tranchées. Voici notre travail en production écrite :

 

D comme Dictionnaire des poilus

Première ligne dans la tranchée des punaises, près d’Arras (Pas-de-Calais), à l’aube de la seconde bataille de Champagne (du 24 septembre au 10 octobre 1915.) Il est 6h20, il pleut.

Le soldat Raymond Isard parle à son camarade le caporal Alphonse Bonnetaud. Tous deux font parti du 63ème régiment d’infanterie. Il ne leur reste que quelques heures à vivre.

Raymond avait 23 ans, célibataire, il était homme-sandwich. Il marchait dans les rues de la capitale avec une affiche sur le dos en criant les mérites d’un produit à la mode. Il habitait Maisons-Alfort.

Alphonse Bonnetaud avait 34 ans, père de 5 filles, il était rempailleur de chaises. Avec un enfant de plus, il aurait été dans la réserve de l’armée territoriale, à savoir, loin du front. Il habitait place Clichy à Paris, sur l’ancienne commune des Batignolles.

 

  • Ça va mon poteau (ami) ?

 

  • Tu parles ! Pas pu en écraser (dormir) ! Tout ce baroufle (bruit) dans mes esgourdes (oreilles), et ces gaspards (rats) qui sautillent autour de ce qui nous sert de pucier (lit).

 

  • Tu crois qui s’trame (se prépare) quelque chose ?

 

  • Ça m’étonnerait pas, on n’est pas verni (avoir de la chance), la musique (bombardement) a déjà recommencé depuis deux plombes (deux heures). Les huiles (les chefs) nous préparent une offensive. Le juteux (l’adjudant) a reçu des messages toute la nuit.

 

  • Va falloir encore avoir du cran (courage) pour courir sur la terre de personne (zone entre les deux fronts ennemis / no man’s land.) Tu veux du jus (café) ?

 

  • Non, il est froid, verse moi plutôt du pinard (vin) dans mon quart (gobelet). Dans une plombe (une heure), va falloir aiguiser la Rosalie (baïonnette), et distribuer des pruneaux (balles de fusil).

 

  • Quand je pense à tous ces embusqués (personnes qui ne font pas la guerre) qui vont faire la nouba (fête) ce soir sur les grands boulevards à Pantruche (Paris)… Et nous, ça va être moulin à café (mitrailleuse) et mitres (obus allemands).

 

  • Tu l’as dit ! Et dire qu’en 14, on est parti la fleur au fusil, à Noël, on sera de retour à la maison qu’on se disait… Allez, passe moi mes tatanes (chaussures), mes russes (bandes de toiles qui remplacent les chaussettes) et ma bourguignotte (casque).

 

  • Oui, préparons nous…T’as vu…, les galletouses (gamelles du soldat) sont vides. On va devoir becqueter des clarinettes (se passer de manger) ! Par contre, y a quelques litrons de gniole (eau-de-vie). C’est mauvais signe ! (offensive proche.)

 

  • Le baveux (journal) dit qu’on n’en a plus pour longtemps, que les casques à pointes (soldats allemands) sont prêts à se débiner (se sauver.) Ça serait bath (agréable) de retourner à Panam (Paris.) Je t’inviterais au chien qui fume (restaurant près du pont neuf), le cuistancier (le cuisinier) est mon beau-père. Y a de la bonne croûte (aliments) là-bas !

 

  • Oh oui ! Et on irait écouter les chansons de Maurice Chevalier au caf’conc’ (café où ont lieu des concerts) de Ménilmontant. J’ai assez porté ses affiches sur mon dos !

 

  • Allez, assez rêvé bigorneau (soldat), faut s’lever…

 

  • Bien mon cabot (caporal) !

 

  • Je vais écrire une bafouille (lettre) à Mathilde. Elle m’a dit que la tuberculose de notre petite Jeanne se calmait. Écris à ta marraine pour la remercier du cube (colis postal) qu’elle t’a envoyé.

 

  • Oui, je vais lui écrire. Elle est munitionnette depuis deux mois. Elle fabrique des obus à l’usine  André Citroën, quai de Javel à Paris.

 

  • C’est bien, elle participe à « l’effort de guerre ». Joffre devrait en prendre de la graine. Après toutes ses offensives en forme de boucheries, s’il n’arrête pas de nous bourrer le crane (mentir) , Poincaré va lui secouer la poêle à marrons (le corriger.)

 

Ils n’auront pas le temps d’achever leur dernière « bafouille ».

« Soldats de la République ! L’heure est venue d’attaquer pour vaincre et pour ajouter de nouvelles pages de gloire à celles de la Marne et des Flandres, des Vosges et d’Arras. Derrière l’ouragan de fer et de feu déchaîné grâce au travail des usines de France, où vos frères [ et les sœurs ?? ] ont nuit et jour travaillé pour vous, vous irez à l’assaut tous ensemble. Votre élan sera irrésistible. Allez-y de plein cœur pour la délivrance du sol de la patrie, pour le triomphe du droit et de la liberté. »                                                                                                                                                                                                                                            Discours de Joffre du 24 septembre 1915.

 

L’attaque est lancée le 24 septembre 1915, à 9 h 45. Les soldats portent le nouvel uniforme bleu horizon et un casque. Joffre a nommé le général Castelnau responsable de la manœuvre aidé du général Pétain. Pétain commence par lancer le corps colonial (une fois n’est pas coutume), mais les réserves arrivent en retard. Les pertes sont lourdes. Le 27, la situation n’a progressé que de quelques mètres. Pétain suspend l’attaque. Castelnau la relance le 28 mais l’élan est brisé par les gaz asphyxiants…

 

L’écrivain Blaise Cendras , alors légionnaire au 2e régiment de marche y fut gravement blessé. Il perdit un bras, épisode qui donnera, trente ans plus tard, le titre de son récit de guerre, La Main coupée

Le Maréchal Joffre fut remplacé en 1916 par le général Nivelle. On l’éloigna ainsi de la guerre. Il fut élu à L’Académie française en 1918 !

Loin des prix littéraires et de l’Académie française, Raymond est tombé à 11h20, touché par des éclats d’obus. Son camarade Alphonse a succombé aux gaz asphyxiants en fin d’après-midi. Il pleuvait encore.

La seconde bataille de Champagne a fait 27 851 tués, 98 305 blessés, 53 658 prisonniers et disparus du côté français et des pertes beaucoup plus faibles du côté allemand. Le front a progressé de 3 km.

           Raymond,  homme sandwich                    Alphonse, rempailleur de chaises, Paris 1913

« On  entendait le crépitement  habituel de la fusillade nocturne et les tirs désarticulés des mitrailleuses… »                     La main coupée, de  Blaise Cendras (1887-1961.)

 

15 mai 2017 - ele-pommard-21

Une fin de journée mouvementée

Vers 15h 20 ce lundi 15 mai, nous avons  réalisé un exercice pour de « vrai » cette fois.

Lors des travaux une petite fuite de gaz s’est produite.

Il a fallu rentrer très vite de récréation. Pas le temps de ranger les vélos !

Après ce moment de confinement, à l’arrivée des pompiers, les enfants ont été évacués et mis en sécurité à l’extérieur du bâtiment.

Il faut dire que certains étaient encore endormis.

A 16h, les papas et les mamans sont venus chercher leurs enfants. Il n’était  pas encore possible de rentrer dans l’école . Cela a inquiété certains : et mon manteau ? mon gilet ? mes chaussures ?

Pour d’autres c’était plutôt bien : pas de cartable …. alors pas de devoirs !

13 avril 2017 - erun

L’Histoire en vidéo

Apprendre l’Histoire avec des citations, c’est plus marrant et cela aide à mémoriser les informations.

Après avoir choisi un personnage historique, chaque élève a fait des recherches sur les dictionnaires de la classe et sur le site Vikidia ou Wikipédia pour croiser les sources et garder les faits historiques les plus importants.

Chacun a rédigé des phrases pour présenter son personnage, a confectionné un costume et appris son texte pour les séances d’enregistrement vidéo.

On s’est filmés par deux avec la tablette de l’école.

Puis on a créé le diaporama ci-dessous avec H5P sur le site internet de l’école.

A vous de deviner de quels personnages historiques il s’agit !